Régina Yaou
On sait de Regina yaou qu’elle est née à Dabou en 1955, et qu’elle est originaire d’Akrou (jacqueville), qu’elle est découverte grâce à un concours de littérature alors qu’elle est encore au lycée, à travers sa nouvelle « la citadine », et que depuis 1982 elle couvre de mosaïques l’univers de la littérature ivoirienne et africaine, avec des œuvres, qui transcendent les genres : drame, romantique, fantastique.
Cette Régina Yaou, on devrait tous la connaître, parce qu’elle fait la fierté de la littérature ivoirienne.
Mais, la vérité est que cette Régina ne m’intéresse que très peu. Celle devant laquelle je m’incline, celle qui me bouleverse, c’est l’implacable romancière.
Je me souviens encore… La première œuvre littéraire qui m’a fait pleurer, a été « Les erreurs de maman ». Pendant des années, ce livre est resté l’œuvre la plus bouleversante que j’avais jamais lu. Et puis un jour, j’ai lu «  le glas de l’infortune », et j’en suis ressortie anéantie.
« Et puis un jour, j’ai lu « Le glas de l’infortune »
Quand Regina Yaou écrit, elle devient thanatos, une déesse qu’aucun malheur ne rassasie.
Lezou Marie, la Révolte d’Affiba et le Prix de la Révolte, aihui Anka, la trilogie des germes de la mort ; pour toutes ses œuvres, le principe reste le même : Faire souffrir les personnages principaux, du début de l’histoire jusqu’à la fin. Quand on a l’impression qu’elle leur laisse un peu de répit, c’est pour mieux les accabler de désillusion après. Et dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, elle les tuera à la fin.
Dans le monde de la littérature contemporaine, beaucoup de critiques s’accordent à dire que la biographie de l’auteur peut avoir un impact sur la personnalité et les actions des personnages ; ou du moins, que l’auteur et le personnage partagent un portrait psychologique plus
« Quand Regina Yaou écrit, elle devient thanatos… »
ou moins proches. Alors je ne peux m’empêcher de me demander : D’où provient cette amertume profonde que Regina Yaou entretient dans ses œuvres littéraires depuis une vingtaine d’années ?
Fatim Diaby.

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