La 6ème édition du festival Afropolitain nomade a débutée ce 25 juin 2019 à Abidjan avec un premier showcase à l’espace balafon. Les musiciens ont été à la hauteur dans leur différente prestation pendant que l’artiste peintre Halidou, lui, se livrait à une performance en live. Panorama.

Par David Dolégbé

Patricia Essong, Ayana Bolingo,James Marron sans oublier la Kora de Roland Boussou et l’ambiance festive de Jahelle Bonee, cette première soirée a été un pari réussi. Alors que ceux-ci montraient tour à tour leur talent sur scène. Halidou, bien timide et focus sur ces lignes colorées dans un coin de l’espace ajoutait son grain de sel à la folie artistique qui battait son plein.


Certains diront que l’artiste essaie de nous faire garder un souvenir de cette soirée, mais lui, sur le coup, et dans son costume d’artiste engagé, faisait une représentation plus élargie de la musique des quatre coins du monde. Le résultat est d’ailleurs significatif et marque profondément les esprits : Un homme qui tient un récepteur radio sur les épaules avec une inscription « Never lost your roots » ce qui nous renvoie à « N’oublie jamais tes origines ».

En dénotant sémiologiquement, on pourrait facilement dire qu’il fait un clin d’œil à la mondialisation et aux brassages culturels, point important du festival afropolitain nomade qui se veut un carrefour des musiques du monde. Il faut s’inspirer de toutes les tendances sans toutefois perdre ses racines. Halidou l’a si bien compris qu’il l’exprime avec son pinceau et sous les yeux d’un public dynamique.

La programmation du festival suit son court normal avec un second showcase dédié à la fusion Jazz et slam qui aura lieu ce 26 juin 2019 à l’Institut Français d’Abidjan.


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