Le Haricot (Phaseolus vulgaris L.) est une plante couramment cultivé comme légume ou légumineuse. On en consomme soit le fruit, haricot vert, soit les graines, riches en protéines.*

Par Abdul-Basit Adéwalé

Cette plante, originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud (Andes), joue un rôle important dans l’alimentation humaine comme source d’amidon (féculent), de protéines et dans la fixation biologique de l’azote.

En quête d’une consommation plus légère ? Les haricots sont ce qu’il vous faut.

Intéressons-nous à présent à ses dérivés dans la cuisine Yoruba. En effet, le haricot est consommé sous plusieurs formes.

Haricot cuit

Comme on le voit en Côte d’Ivoire, le haricot fait partir des mets consommés par les ivoiriens. C’est également pareil chez les Yorubas.

La particularité est la sauce qui l’accompagne. Elle se constitue d’une huile dans laquelle on macère de l’oignon et du piment à feu doux.

Akara

Le terme « Akara » désigne des beignets à base d’haricots.

Ils sont très prisés car faciles de consommation. Les Akara sont généralement accompagnés de bouillie de mil (èkô ou anango baga comme certains ivoiriens l’appellent).

Pour obtenir la pâte qui permet de les confectionner, il faut faire écraser les haricots avec des ingrédients tels que la tomate, l’oignon, le piment, le haricot vert.

Sa version ivoirienne est appelée « Gaou »

Moigne moigne

Aussi appelé mangni mangni ou ôlè ou ôlèlè, cette recette est aussi à base d’haricot et on peut la consommer de deux manières.

Premièrement, on peut mettre la pâte dans des sachets ou des feuilles d’attiéké et faire bouillir.

Deuxièmement, On peut la faire frire après l’avoir bouillie. Elle peut être accompagné de èkô (de coutume) ou de gari dans la dégustation. La pâte est obtenue par le même procédé qui donne celle du akara.
Le akara et le moingne moigne originaux (oui, il y a lieu de le dire) sont vendus en Côte d’Ivoire par des femmes Yoruba. Originaux car elles sont les seules à détenir le secret du vrai goût de ces beignets.

Adalu

Ce met est obtenu suite à une longue et patiente cuisson du haricot et du maïs. Pour ceux qui veulent en faire consommer à leurs invités, commencez à le préparer très tôt. Il prend vraiment du temps. On le mélange avec de l’huile rouge dans laquelle on fait griller du piment et de l’oignon pour lui donner ce goût formidable.

Pour un premier test, vous ne le trouverez pas intéressant. Mais avec le temps, vous changerez d’avis.

Gbèguiri

Son nom semble lourd à prononcer. C’est peut-être l’histoire qui se cache derrière cette sauce qui en est la cause. Cette sauce est à base d’haricot et il paraît qu’avant elle était préparée lorsqu’on faisait les funérailles d’une personne qui est morte très âgée.

Vous savez qu’en Afrique, on fait une fête pour les personnes qui ont vécu longtemps.

La préparation du Gbèguiri passe plusieurs étapes et cela peut décourager les plus impatients.
Apres cuisson, elle est généralement mélangée avec la sauce kplala qu’on appelle ôyô en Yoruba et de la sauce tomate. Ce n’est pas toujours évident de le faire. On peut la consommer avec du riz, du tô.

Le riz avec du haricot

Ce met est originaire du peuple Haoussa. Notons que les Haoussa vivent au Nord du Nigéria.

Ils l’appellent « Wantché » ou « Waatchi ». Suite grâce aux brassage entre les peuples, les Yoruba ont adopté ce met, mais ils n’ont pas donné de nom en tant que tel. Il peut se déguster avec les sauces tomate, pistache, ou autre selon le goût que vous voulez obtenir sur vos papilles.

*Source Wikipedia

Categories: Société

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