Découvrir, promouvoir les talents, encourager les artistes, rendre un hommage au gouverneur Guy Nairay, et célébrer les pionniers de l’art contemporain en Côte d’Ivoire; tels sont les objectifs des Guyzagn doté du GRAND PRIX GUY NAIRAY, initiative unique par ces objectifs énumérés. Cette année cet évènement qui est à sa 6 e édition, devient une véritable institution  et un tremplin pour ses lauréats.
Je suis de très près ce concours qui est ouvert à trois catégories que sont: La peinture, la photographie, et la sculpture.
Le thème de cette année: « L’Art et notre richesse: le cacao »,   qui m’avait paru de prime abord  » compliqué » a finalement éveillé mon intérêt à savoir comment les candidats aux différents prix arriveront à passer d’un concept agricole à un concept artistique !
Il aurait été aisée pour l’artiste de laisser aller son imagination afin d’avoir l’embarras du choix dans son angle de travail, comme le veut la multi-dimension de l’Art.
Afin de confirmer ou d’infirmer mon opinion sur le sujet, j’assistais à un Apéro Art le samedi 9 janvier,  à la Galerie Houkami Guyzagn qui, avait pour objet d’élucider cette problématique. Etait invité, la centaine de candidats inscrits au concours. Parmi eux,  15 sculpteurs, 20 photographes, et 65 peintres dont 13 femmes qui postulaient respectivement au prix Christian Lattier de la Sculpture, Bene Hoane de la photographie, et Michel Kodjo de la peinture d’où sortira le meilleur des meilleurs : Le Grand Prix Guy Nairay.

Parlons de la Galerie Houkami Guyzagn initiatrice de ce concours.
Je l’ai découverte en juillet, peu  avant mon départ pour le Ghana ou j’y ai  rencontré M. Thierry Dia, propriétaire des lieux. Impressionnée par l’envergure de la Galerie, j’ai voulu en savoir plus sur le porteur du projet de la Galerie Houkami Guyzagn qui a été  créé en 2001, en vue de promouvoir les jeunes artistes plasticiens et de diffuser leur création auprès du grand public, bien que n’étant pas artiste  mais juste un véritable un passionné d’Art.
En l’écoutant parler de son intérêt pour  l’Art aussi bien socialement qu’économiquement, je me suis projetée dans sa vision, ceci dans le désir de promouvoir à mon tour le mieux possible l’Art en Afrique. Pour Thierry, les Guyzagn entre dans la dynamique de la Galerie Houkami, à l’image des différentes activités qu’elle organise. C’est l’occasion de rassembler les artistes et de créer une passerelle entre amateurs et professionnels. Ce qui fut  le cas de l’Apéro Art du samedi 9 janvier  où,  le temps d’une heure, le comité technique du concours est revenu sur le fameux thème – L’Art et notre richesse: le cacao qui  a suscité des interrogations chez les participants.
Et sur la question l’Abbé Gossé, et le maître Youssouf Bath ont été clairs. Il faut aller au-delà de l’évidence. L’artiste ne doit pas faire un reportage du thème. Il ne doit pas se contenter de représenter le thème dans son sens le plus évident. Il doit être créatif, un agitateur d’émotion…etc.
Ce vendredi 15 juillet, nous connaîtrons les sélectionnés pour l’étape de la performance. En attendant, je vous invite à visiter la grande exposition qui met en scène, les œuvres des candidats aux fins  de  vous faire une idée du paysage artistique ivoirien. Quoiqu’il n’est pas uniquement question d’ivoiriens  car une délégation burkinabé a été invitée pour la circonstance et expose dans la même Galerie.
 

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